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La journée nationale des aidants

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Aujourd’hui, dimanche 6 octobre 2019, c’est la journée nationale des aidants familiaux…

Qui sont les aidants familiaux ?

 

La journée où l’on met en lumière ceux qui s’occupent au quotidien d’un proche malade ou en situation de handicap, ceux qui se trouvent derrière les soins, les dossiers MDPH et les progrès de leur enfant polyhandicapé, épileptique, autiste, diabétique, atteint d’une maladie génétique, touché par le cancer, ceux qui tiennent malgré la maladie psychique, les cris, les crises…il n’y a pas de fin à cette liste mais je dois mettre un point.

Ceux qui offrent toute leur attention à leur conjoint atteint de sclérose en plaques, de longue pathologie, de maladie chronique, ceux dont la vie de couple s’est retrouvée propulsée sur le bitume d’une route qui rend tétraplégique …

Ceux si jeunes qui assurent le quotidien d’une maison où maman a craqué, des frères et sœurs, des courses, des repas, des soins entre deux devoirs à faire, qui se relaient pour assurer l’accompagnement d’un papa touché par un Parkinson précoce ou cérébro-lésé.

Et tous ceux qui assurent le maintien à domicile de leur(s) parent(s), de leur compagne ou compagnon en fin de vie, Alzheimer ou au choix… tout le reste.

Il y a quelques mois les études évoquaient 8,4 millions d’aidants, les chiffres les plus fréquemment cités en ce jour annoncent 11 millions..

Il n’y aura donc jamais assez de lignes pour dire ce quotidien et la diversité des situations.

On disait aussi qu’un aidant sur trois mourrait avant le proche aidé, ce matin j’entends : presque 50%…

La pause Brindille se construit sur ce constat, sur cette urgence : aider ceux qui prennent soin de leur proche à trouver légitime de prendre soin d’eux-mêmes, offrir une boîte à outils de mieux-être. On n’est pas dans le bien-être et le développement personnel là, on est dans l’urgence et la volonté qu’ils ne restent pas à la fois isolés des autres et d’eux-mêmes.

Le lien humain, le partage comme premier des soins, le retour à soi et la non-culpabilité comme condition

 

Parce qu’un aidant a toujours l’impression de ne pas faire assez bien, de ne pas être un assez bon enfant, parent, conjoint, salarié, parce que nombreux se sentent extrêmement seuls, nous portons haut notre projet au quotidien et avec tout ce que nous avons d’énergie.

Aujourd’hui, en cette journée nationale des aidants, je voulais publier un post avec notre vidéo de présentation, pour dire que nous avons besoin de mécènes pour notre étude de faisabilité, pour avancer et co-construire avec les entreprises le parcours salariés aidants, avec les jeunes concernés les séjours jeunes aidants, avec tous les soirées Papot’n Joy pour que la convivialité remplace la solitude… Que nous avons l’ambition de commencer par Lyon, puis de faire ça partout… Il faut viser la lune pour faire le tour de la terre.

Je voulais tenter de mettre ce projet en lumière pour qu’il existe le plus vite possible, parce que je sais qu’en plus des indispensables projets de repit aidant/aidé, de retour à l’emploi de ceux qui ont dû s’arrêter, des applis, des formations etc., cette idée d’offrir des solutions de prévention globale par le lien, l’inspiration mutuelle et les médecines naturelles est une bonne idée.

Permettre à ceux qui travaillent de ne pas craquer et de garder leur emploi, à ceux qui sont jeunes de se projeter dans leur propre vie, à tous de ne pas rester seuls si la solitude leur pèse…

Mais finalement aujourd’hui, alors que je reçois déjà plein de messages d’amis ou d’anciens collègues qui me signalent très sympathiquement cette journée nationale des aidants, en me disant que le projet est en plein dans l’actualité, je préfère poster ce petit message personnel, sans photo, sans vidéo juste avec ces quelques mots :

Le temps est précieux et rare pour tous, mais peut-être parviendrez-vous à en offrir à ceux qui sont dans cette situation et ne s’en plaignent pas forcément

 

Ou juste à les voir, et ainsi les rendre visibles.

Ou peut-être encore à utiliser ce portable sur lequel vous lisez ce post pour envoyer un petit message d’amitié, de soutien,

à ces amis qui ont eu un enfant qui ne ressemble pas au vôtre mais qui l’aime autant, ces amis que vous ne voyez plus beaucoup, que vous n’identifiez pas forcément comme aidants.

cette voisine qui est dans une situation compliquée et à qui on pourrait proposer un coup de main sans en être gêné.

cette sœur qui est restée vivre près de vos parents et qui s’en occupe peut-être un peu beaucoup…

ce collègue qui ne peut jamais rester le soir pour une réunion parce qu’il doit assurer le relais, ou cette ancienne collègue que l’on ne voit plus parce que de travail… elle n’en a plus non plus.

Ce sont eux les aidants, vous les connaissez déjà, ces onze millions de personnes. Forcément, elles sont derrière chaque personne malade, chaque personne en situation de handicap.

Il n’y a pas de jugement dans tout cela, pas de culpabilité, rien. Je crois sincèrement et profondément, que de ne pas faire comme si de rien n’était est le début de la solution. Qu’une main posée sur une épaule lui enlève déjà du poids… je le crois et je remercie celles et ceux qui ont fait ça pour moi,

J’espère ne pas oublier de le faire pour vous !

Aujourd’hui c’est la journée nationale des aidants. Il restera 364 jours pour leur sourire encore 🙂

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Le temps d’une pause Brindille

Posted By Axelle Enderle / Le blog de La pause Brindille / Aucun commentaire

Afin de travailler sur le programme « salariés aidants » puis « jeunes aidants », nous testons grandeur nature nos idées de ressourcement différent. Retour sur notre belle journée de jeudi dernier, organisée par La pause Brindille, qui a réuni des aidants familiaux autour d’une proposition de lutte contre l’anxiété, basée sur le partage et la nature…

Imposer à des aidants surchargés de logistique un trajet en voiture de plus, la gestion par d’autres ce jour-là du proche aidé, l’organisation d’un déjeuner partagé en plein air, accepter de ne pas vraiment savoir ce qu’il va se passer, ni avec qui l’on va se retrouver.

Cette perte de repères supplémentaires dans une vie qui parfois ne tient qu’à un fil, c’est un vrai pari

 

Nombreux sont ceux qui ne passeront pas facilement le pas.

Mais le retour à soi et à ses propres sensations, le sentiment d’être en vie, la mise à distance de ses soucis quotidiens, le laisser-aller – ce fameux lâcher-prise tellement rare – que cela procure, n’a pas de prix.

 

Bien sur les larmes ont coulé mais elles ont glissé délicatement sur l’herbe et ont été absorbées par les cœurs présents…

Oui notre fragilité nous humanise et cette humanité partagée nous rend plus forts

 

 

Je me permets de déposer ici les mots d’une participante, maman d’une petite fille polyhandicapée, pour donner à tous ceux qui liront ce message l’envie de poser les armes de leur combat quotidien en notre compagnie et aux entreprises et futurs partenaires mutualistes de nous accompagner sur ce chemin de simplicité.

 

« Un grand merci pour cette belle journée zen et conviviale, ce cadeau que tu nous as offert et que j’ai partagé avec vous tous…La déconnexion de mon quotidien était totale grâce à la reconnexion à la nature, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise dans mes cheveux, aux échanges entre nous, au massage en plein air, la sophrologie, l’accueil… ».

 

Puis S. a refermé la portière pour faire ses dizaines de kilomètres de retour vers sa vie « qui n’est pas facile mais c’est sa vie », le sourire aux lèvres,  les épaules plus légères, avec la promesse de revenir.

Un immense merci aux practiciens bénévoles qui nous accompagnent sur l’expérimentation de La pause Brindille et qui proposent leur aide pour la suite.

 

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